Pourquoi réfléchir à deux fois avant de recevoir un vaccin contre la grippe – Partie 2

Auteur de l’article : Pamela A. Popper, Ph.D., N.D., présidente de Wellness Forum Health
Elle parle des vaccins antigrippaux aux États-Unis. La situation est similaire en France et en Europe.
Les références sont en bas d’article.

Female doctor giving an injection to the patient during visit at the hospital’s chamber.

Remarque : Je ne reprends pas des articles habituellement, mais j’ai littéralement reçu des centaines de demandes concernant ce problème. En voici un aperçu complet ; n’hésitez pas à partager cela avec d’autres personnes.

Vaccins antigrippaux et prestataires de soins de santé

Malgré les preuves que le vaccin est inutile et nocif, les prestataires de soins de santé sont systématiquement obligés de se faire vacciner contre la grippe, et sont souvent menacés de cessation d’emploi s’ils refusent. L’une des raisons est que les taux de remboursement des programmes programmes Medicare et Medicaid sont liés aux taux de vaccination pour le personnel de l’hôpital. Les systèmes des hôpitaux doivent avoir un taux de vaccination d’au moins 90 %, sinon ils perdent 2 % de leur financement de ces programmes.[1]

Le vaccin contre la grippe ne protège pas les patients, étant donné que les patients n’attrapent pas la grippe des prestataires de soins de santé asymptomatiques, qu’ils aient été vaccinés ou non. Une méta-analyse menée par des chercheurs des CDC a confirmé cela, en montrant que les vaccins antigrippaux pour les prestataires de soins de santé donnaient peu de protection. L’analyse a examiné quatre études provenant d’établissements de soins de longue durée ou d’hôpitaux et a conclu que l’impact sur la grippe confirmée par laboratoire n’était pas statistiquement significative. Les chercheurs ont remarqué qu’il n’y avait pas d’estimations disponibles sur le nombre de décès dus à la grippe chez les personnes âgées fragiles.  De plus, les chercheurs ont noté la qualité des preuves pour la vaccination HCW sur la mortalité comme modérée et la qualité pour la grippe et l’hospitalisation comme faible.[2]

Le médecin Daniel O’Roark, un franc détracteur des vaccins obligatoires, parle de la saison de la grippe comme « l’hystérie de grippe annuelle et l’absurdité appelée vaccination obligatoire de HCW. »  O’Roark indique que jusqu’à récemment il était considéré comme absurde de rendre obligatoire des traitements médicaux de quelque type que ce soit pour des personnes qui sont mentalement compétentes ; tandis que pour des mineurs et des personnes non compétentes, le consentement serait donné par des parents ou un tuteur légal. La raison, d’après O’Roark, est que tous les traitements médicaux, y compris les vaccins, soumettent les personnes à divers degrés de risque.[3]

Néanmoins, les prestataires de soins de santé ripostent. Une cour d’appel du New Jersey aux États-Unis a tranché en faveur d’une infirmière après qu’elle a été renvoyée pour avoir refusé un vaccin antigrippal sans revendiquer une exemption religieuse ou médicale, affirmant que June Valent était « victime de discrimination inconstitutionnelle » quand l’hôpital qui l’employait lui a refusé injustement des indemnités de chômage.[4]

Aux États-Unis, 17 % des employés des hôpitaux refusent le vaccin antigrippal, et durant la saison grippale de 2014-2015, 30 % des employés des hôpitaux dans le New Jersey, en Floride et en Alaska l’ont refusé. Il existe 3662 hôpitaux aux États-Unis et 966 d’entre eux ont indiqué que 25 % de leurs employés disent « non » et 140 indiquent qu’au moins la moitié disent « non » aux vaccins antigrippaux.[5]

Vaccins antigrippaux et femmes enceintes

Les femmes enceintes sont également contraintes de recevoir des vaccins antigrippaux. D’après le site web des CDC, « si vous êtes enceinte, un vaccin antigrippal est votre meilleure protection contre des maladies graves dues à la grippe. Un vaccin antigrippal peut protéger les femmes enceintes, leurs bébés à naître, voire les nouveaux nés. »[6] Mais l’encart informatif pour le vaccin contre le H1N1 indique : « On ignore si ces vaccins peuvent peut nuire au développement du fœtus lorsqu’ils sont administrées aux femmes enceintes ou s’ils peuvent affecter la fonction reproductrice. »

Une autre étude a conclu que les vaccins antigrippaux causent une réponse inflammatoire chez les femmes enceintes et que cette inflammation augmente le risque de prééclampsie ainsi que de naissance prématurée. Les chercheurs ont ajouté que davantage de recherche était nécessaire pour déterminer que les vaccins antigrippaux sont sûrs.[7] L’encart informatif pour le FLULAVAL indique « L’innocuité et l’efficacité de FLULAVAL n’ont pas été établies chez les femmes enceintes ou allaitantes. »[8]

La FDA déclare qu’à moins que les vaccins soient spécifiquement prévus pour être utilisés chez des femmes enceintes, les femmes enceintes ne sont pas éligibles pour participer à des essais cliniques, et que si une femme tombe enceinte durant un essai clinique, elle ne devrait pas recevoir davantage de vaccins.[9] Pourtant, l’American College of Obstetrics and Gynecology dit : « Il est d’une importance capitale que tous les obstétriciens–gynécologues et tous les prestataires de soins obstétriques préconisent la vaccination contre la grippe, fournissent le vaccin antigrippal à leurs patientes enceintes et reçoivent eux-mêmes le vaccin antigrippal chaque saison. Il est impératif que les obstétriciens–gynécologues, les autres prestataires de soins de santé, les organismes de soins de santé et les autorités de la santé publique poursuivent leurs efforts pour améliorer le taux de vaccination antigrippale parmi les femmes enceintes. »[10]

Une mauvaise interprétation constante de la part des autorités sanitaires

Les organismes de santé sont tellement investis dans la vente de vaccins antigrippaux qu’il semble qu’ils feraient presque tout pour perpétuer le mythe selon lequel nous sommes tous en danger imminent et devons nous faire vacciner. Par exemple, en 2009, les CDC ont ordonné aux professionnels de la santé de cesser de dépister le H1N1 et d’assumer que tout ceux qui présentaient des symptômes analogues à la grippe avaient la grippe H1N1. Les CDC ont déclaré au public qu’ils ne voulaient pas gaspiller des ressources en essais quand le gouvernement avait déjà déterminé qu’il y avait une épidémie. D’ailleurs, à l’époque, j’ai signalé que le nombre de cas n’indiquait pas qu’il y avait pas d’épidémie ; que les fédéraux avaient commandé 193 millions de doses du vaccin, et devaient « vendre » ces doses au public ; et que la directive des CDC de cesser les essais était une tentative d’empêcher le public de découvrir la vérité.

Il s’est avéré que j’avais raison, et une enquête de la chaîne CBS l’a confirmé. Dans le cadre de cette enquête, CBS News a demandé les résultats d’essai État par État avant l’arrêt des essais de laboratoire par les CDC. Étant donné que les CDC ont refusé de fournir les données, CBS a présenté une demande en vertu de la loi sur la liberté d’accès à l’information auprès du Département américain de la santé et des services aux personnes (HHS).  Le HHS a mis très longtemps à répondre.
Entre temps, CBS a demandé à tous les 50 États de fournir leurs données sur le H1N1 confirmé par laboratoire avant l’ordre de cesser les essais. La majorité des résultats était négatifs pour le H1N1 ainsi que la grippe saisonnière. C’était le cas, bien que les États testaient les personnes considérées comme ayant le risque le plus élevé d’avoir le H1N1, telles que les personnes qui ont visité le Mexique. Les autorités sanitaires ont indiqué que ces personnes avaient des rhumes ou des infections des voies respiratoires supérieures, mais pas la grippe.[11]

Conclusion : l’épidémie de grippe prévue, avec des décès et une comorbidité, ne s’est pas produite, et au lieu de dire la vérité au public, les CDC ont menti afin que leur prédiction semble vraie. L’Organisation mondiale de la santé s’est engagée dans une méconduite semblable.[12]  

D’après la commission des affaires sociales, de la santé et de la famille de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), l’OMS a mené une campagne alarmiste concernant la grippe H1N1, sans aucune preuve justifiant ses actions. Par conséquent, environ 18 milliards de dollars ont été dilapidés dans le monde.

Pour l’essentiel, l’APCE a déterminé que l’OMS était de connivence avec les sociétés pharmaceutiques, transformant une grippe « banale » en une pandémie. Alors que les sociétés pharmaceutiques en ont financièrement profité, des millions de personnes ont été vaccinées sans motif valable et sans preuve que le vaccin était efficace étant donné qu’il n’était pas testé cliniquement. Un témoignage lors d’une audience publique incluait cette déclaration : « Nous assistons à une gigantesque mauvaise répartition des ressources en termes de santé publique. Les gouvernements et les services de santé publique sont en train de gaspiller d’énormes quantités d’argent en investissant dans des maladies pandémiques en se basant sur des preuves ténues. »[13] 
Je répéterai mon conseil sur les vaccins antigrippaux – dites simplement « non ».

– Dr Pamela Popper

Cliquez ici pour aller à la partie 1.

Références :

[1] http://www.hhs.gov/ash/initiatives/hai/hcpflu.html
[2] Ahmed F, Lindley M, Allred N, Weinbaum C, Grohskopf L. “Effect of Influenza Vaccination of Health Care Personnel on Morbidity and Mortality among Patients: Systematic Review and Grading of Evidence.” Clin Infect Dis. (2013)  First published online: September 17, 2013  doi: 10.1093/cid/ cit580
[3] Daniel O’Roark “Guest column: Influenza vaccination should never be made compulsory.”  March 23rd, 2013 http://www.timesnews.net/article/9059065/guest-column-influenza-vaccination-should-never-be-made-compulsory#.UWg4STWozHs.email
[4] http://healthimpactnews.com/2014/nj-appeals-court-rules-in-favor-of-nurse-who-refused-flu-vaccine/
[5] http://www.medpagetoday.com/hospitalbasedmedicine/infectioncontrol/54905
[6] http://www.cdc.gov/features/pregnancyandflu/
[7] Christian L, Iams J, Porter K, Glaser R. “Inflammatory responses to trivalent influenza virus vaccine among pregnant women.” Vaccine. 2011 Nov 8;29(48):8982-7.
[8] Safety and effectiveness of FLULAVAL have not been established in pregnant women or nursing mothers.
[9] http://www.fda.gov/downloads/BiologicsBloodVaccines/GuidanceComplianceRegulatoryInformation/Guidances/Vaccines/ucm092170.pdf
[10] http://www.acog.org/Resources-And-Publications/Committee-Opinions/Committee-on-Obstetric-Practice/Influenza-Vaccination-During-Pregnancy
[11]  Sharyl Attkisson “Swine Flu Cases Overestimated?” October 21, 2009 http://www.cbsnews.com/news/swine-flu-cases-overestimated/
[12] http://www.who.int/csr/disease/swineflu/notes/h1n1_surveillance_20090710/en/
[13] Extracts of statements made by the leading participants at the public hearing on « The handling of the H1N1 pandemic: more transparency needed? », organised by the Committee on Social, Health and Family Affairs of the Parliamentary Assembly of the Council of Europe (PACE) in Strasbourg on Tuesday 26 January 2010 http://assembly.coe.int/nw/xml/News/FeaturesManager-View-EN.asp?ID=900

A propos doucefrugalite

Créatrice du site DouceFrugalite.com et coach en mode de vie sain avec une alimentation végétalienne HCLF
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