Templates véganes français pour Instagram

Vous pouvez enregistrer ces images sur votre téléphone et les remplir dans vos stories.

Publié dans Alimentation végétale, Véganisme | Tagué , , , | Laisser un commentaire

Les végétaliens ont-ils besoin de compléments de collagène ?

Je vais commencer par vous expliquer ce qu’est le collagène, puis comment faire pour en avoir assez.

______

Le collagène est une protéine responsable de la santé des articulations et de l’élasticité de la peau. Présent dans les os, les muscles et le sang, il constitue les ¾ de la peau et un tiers des protéines du corps.

Certains se demandent s’ils doivent commencer à prendre des compléments de collagène quand leur peau montre des signes de vieillissement ou lorsqu’ils adoptent une alimentation végétalienne.

Voici des facteurs de la perte de collagène :
l’âge, l’exposition au soleil, la fatigue, la génétique et l’alimentation.

Les peaux foncées ont davantage de collagène que les peaux claires.
Les hommes ont davantage de collagène que les femmes.

C’est une question d’épaisseur de la peau, d’hormones et de production de sébum.

Donc être un homme et/ou avoir un teint foncé permet d’avoir une peau qui vieillit généralement plus lentement que si l’on était une femme et/ou si l’on avait une peau claire.

Eh bien zut, c’est mal parti, je suis une femme à peau claire, et j’ai pris des coups de soleil dans ma jeunesse. Oups !

Et les asiatiques ?

Leur peau est différente des autres types de peau. Les femmes asiatiques paraissent généralement plus jeunes que les autres femmes du même âge. Qu’est-ce qui fait que la peau asiatique résiste plus longtemps au vieillissement ? Le secret est que le derme de la peau asiatique est épais. Le derme est une couche de peau importante qui contient du collagène et de l’élastine. Ce sont deux types de cellules conjonctives responsables de la souplesse et de l’élasticité de la peau. Plus vous avez de collagène et d’élastine, moins vous avez de rides.

La peau des asiatiques :
– cicatrise plus facilement
– est plus grasse
– est plus sensible
– perd plus facilement son hydratation
– est sujette à l’hyperpigmentation

Beaucoup d’asiatiques évitent absolument l’exposition au soleil pour garder une peau aussi claire que possible. Cet évitement des UV explique également que leur peau garde une apparence jeune.

On perd du collagène avec l’âge, mais on peut limiter cette perte si l’on fait attention à notre mode de vie.

Certains préconisent de manger plein de graisses pour garder une belle peau, mais cela favorise l’acné, le cancer, le diabète, l’obésité, l’athérosclérose, et bien plus. Je préfère appliquer de l’huile ou une crème végane sur ma peau si elle est sèche en raison du climat.

Certains achètent des compléments de collagène, mais c’est absolument inutile, car les protéines qu’on avale sont toutes décomposées en acides aminés, puis le corps fabrique les protéines dont il a besoin à partir des acides aminés dont il dispose.

D’ailleurs, on a besoin de seulement 2,5 à 11% de protéines dans notre apport en calories, d’après une recherche examinée par des pairs et les recommandations officielles. [Réf 1] Et cette quantité s’obtient facilement quelle que soit notre alimentation.

Le gouvernement des États-Unis préconise 5 à 11%, selon divers facteurs. [Réf 2] L’Organisation mondiale de la Santé recommande une quantité similaire. [Réf 3] D’ailleurs, ces recommandations incluent de généreuses marges de sécurité afin de couvrir les personnes nécessitant davantage de protéines que la moyenne. L’OMS précise clairement qu’environ 97% de la population a besoin de moins de protéines que ses recommandations. [Réf 3]

Vous allez voir qu’on n’a besoin d’aucun complément de collagène ni d’aucun autre complément de protéines. Utiliser ces compléments, cela revient à jeter de l’argent par les fenêtres. Si l’on consomme assez de glucides, la quantité nécessaires de protides suivra obligatoirement.

Heureusement, le corps humain est bien conçu et fabrique son propre collagène lorsqu’il reçoit régulièrement les nutriments nécessaires.

Les éléments essentiels à une production saine de collagène sont : un bon sommeil, de l’exercice physique et de bons choix alimentaires, qui aident à réguler notre propre production de collagène.

Le collagène d’origine végétale aide à stimuler les récepteurs de collagène de l’organisme grâce à sa composition complexe en alcaloïdes et en nutriments.

Pour produire du collagène, notre corps a besoin de :

– glycine et proline
– vitamine C, zinc et cuivre

1) La glycine et la proline sont deux acides aminés non essentiels. Il est donc facile d’obtenir ces nutriments avec toutes les alimentations, pourvu que l’apport calorique soit suffisant.

2) La vitamine C : Elle se trouve dans tous les fruits frais et les légumes frais. Vous avez donc un grand choix de sources de vitamine C.

3) Le cuivre : Avec une alimentation à base de fruits, céréales raffinées, tubercules et légumes, juste un peu de céréales complètes et de légumineuses, et aucun produit d’origine animale, mon apport en cuivre est toujours largement suffisant, d’après mes saisies dans l’application Cronometer. Je ne vois pas l’utilité de viser les aliments les plus riches en cuivre, car un excès de cuivre est nocif pour les cellules de notre cerveau.

4) Le zinc : Il en faut assez, mais pas trop, car en excès il est toxique. Et voici quelques symptômes d’une carence en zinc :

– Fatigue ;
– Rhumes fréquents ;
– Manque d’appétit ;
– Dépression ;
– Engourdissement cérébral ;
– Acné ;
– Petites taches blanches sur les ongles ;
– Cheveux fragiles, ternes et qui tombent en plus grande quantité que d’habitude.

J’avais ces symptômes couramment avec une alimentation classique, mais je ne les ai plus jamais eus avec une alimentation en proportions 80/10/10.

Concernant les minéraux et les céréales complètes :

Attention aux phytates (aussi appelés « acide phytique »), qui réduisent l’assimilation de minéraux tels que le fer, le zinc, le calcium, le phosphore, le magnésium. Les phytates sont des antinutriments présents dans l’enveloppe des graines (noix, céréales, légumineuses). Donc si vous mangez beaucoup de céréales complètes, vos besoins en minéraux sont plus élevés. C’est l’une des raisons pour lesquelles la plupart des céréales que je mange sont raffinées, accompagnées de légumes.

D’après mes connaissances et mon expérience, il est facile d’obtenir ces quatre « ingrédients » du collagène avec une alimentation végétalienne, avec :

– un apport calorique suffisant, et
– une proportion suffisante de fruits et légumes frais.

Le collagène n’est absolument pas un problème en alimentation végétalienne riche en antioxydants. Mais il faut éviter de se surexposer au soleil et d’être déshydraté.

Pour accéder à mes programmes, cliquez ici.

__________

Références :

[Réf. 1]

  • Diet for a New America, John Robbins, 1987, p. 172, citing the American Journal of Clinical Nutrition

[Réf. 2]

[Réf. 3]

Publié dans Alimentation végétale, Hygiène et beauté | Tagué , , , , , , , , | Laisser un commentaire

Le diabète de type 2 est réversible grâce à une alimentation 80/10/10 saine

Il faut savoir que les régimes cétogènes ne guérissent pas le diabète, ils dissimulent seulement les symptômes par l’évitement des glucides, tout en aggravant la cause du diabète. Les personnes suivant ce dangereux régime se retrouvent avec une résistance à l’insuline encore plus élevée.

En fait, les excès de graisses bouchent les récepteurs de l’insuline pendant 12, voire 24 heures. Les glucides sont bloqués dans le sang à cause de la toxicité lipidique dont les cellules sont victimes. Le mécanisme est expliqué dans cette courte vidéo.

Saviez-vous que le diabète de type 2 est réversible grâce à une alimentation riche en glucides et pauvre en graisses, qui comporte assez de fibres alimentaires?

Les docteurs Neal Barnard et John McDougall en parlent également.

Littérature scientifique

Les alimentations riches en fruits protègent du diabète

• Anderson JW, Ward K. High-carbohydrate, high-fiber diets for insulin-treated men with diabetes mellitus. Am J Clin Nutr. 1979 Nov;32(11):2312-21. doi: 10.1093/ajcn/32.11.2312. PMID: 495550.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/495550/
• KEMPNER W, PESCHEL RL, SCHLAYER C. Effect of rice diet on diabetes mellitus associated with vascular disease. Postgrad Med. 1958 Oct;24(4):359-71. doi: 10.1080/00325481.1958.11692236. PMID: 13591100.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/13591100/
• Du H, Li L, Bennett D, Guo Y, Turnbull I, Yang L, Bragg F, Bian Z, Chen Y, Chen J, Millwood IY, Sansome S, Ma L, Huang Y, Zhang N, Zheng X, Sun Q, Key TJ, Collins R, Peto R, Chen Z; China Kadoorie Biobank study. Fresh fruit consumption in relation to incident diabetes and diabetic vascular complications: A 7-y prospective study of 0.5 million Chinese adults. PLoS Med. 2017 Apr 11;14(4):e1002279. doi: 10.1371/journal.pmed.1002279. PMID: 28399126; PMCID: PMC5388466.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28399126/

Les alimentations riches en féculents (et en glucides de manière générale) protègent du diabète

• Kahleova H, Tura A, Hill M, Holubkov R, Barnard ND. A Plant-Based Dietary Intervention Improves Beta-Cell Function and Insulin Resistance in Overweight Adults: A 16-Week Randomized Clinical Trial. Nutrients. 2018 Feb 9;10(2):189. doi: 10.3390/nu10020189. PMID: 29425120; PMCID: PMC5852765.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29425120/
• Barnard ND, Cohen J, Jenkins DJ, Turner-McGrievy G, Gloede L, Jaster B, Seidl K, Green AA, Talpers S. A low-fat vegan diet improves glycemic control and cardiovascular risk factors in a randomized clinical trial in individuals with type 2 diabetes. Diabetes Care. 2006 Aug;29(8):1777-83.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16873779/
• Barnard RJ, Lattimore L, Holly RG, Cherny S, Pritikin N. Response of non-insulin-dependent diabetic patients to an intensive program of diet and exercise. Diabetes Care. 1982 Jul-Aug;5(4):370-4. doi: 10.2337/diacare.5.4.370. PMID: 7151652.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/7151652/
• Kiehm TG, Anderson JW, Ward K. Beneficial effects of a high carbohydrate, high fiber diet on hyperglycemic diabetic men. Am J Clin Nutr. 1976 Aug;29(8):895-9. doi: 10.1093/ajcn/29.8.895. PMID: 941870.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/941870/
• Rabinowitch IM. EXPERIENCES WITH A HIGH CARBOHYDRATE-LOW CALORIE DIET FOR THE TREATMENT OF DIABETES MELLITUS. Canadian Medical Association Journal. 1930 Oct;23(4):489-498.
https://europepmc.org/article/PMC/382094
• Barnard, Neal & Scialli, Anthony & Turner-McGrievy, Gabrielle & Lanou, Amy & Glass, Jolie. (2005). The effects of a low-fat, plant-based dietary intervention on body weight, metabolism, and insulin sensitivity. The American journal of medicine. 118. 991-7. 10.1016/j.amjmed.2005.03.039.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16164885/
• Brunzell JD, Lerner RL, Hazzard WR, Porte D Jr, Bierman EL. Improved glucose tolerance with high carbohydrate feeding in mild diabetes. N Engl J Med. 1971 Mar 11;284(10):521-4. doi: 10.1056/NEJM197103112841004. PMID: 5100724.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/5100724/
• Komiyama N, Kaneko T, Sato A, Sato W, Asami K, Onaya T, Tawata M. The effect of high carbohydrate diet on glucose tolerance in patients with type 2 diabetes mellitus. Diabetes Res Clin Pract. 2002 Sep;57(3):163-70. doi: 10.1016/s0168-8227(02)00053-0. PMID: 12126765.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/12126765/
• SINGH I. Low-fat diet and therapeutic doses of insulin in diabetes mellitus. Lancet. 1955 Feb 26;268(6861):422-5. doi: 10.1016/s0140-6736(55)90211-7. PMID: 13234406.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/13234406/

Publié dans Alimentation végétale, Santé | Tagué , , , , , | Laisser un commentaire

Calissons • Recette véganisée par ma maman

Ingrédients pour les calissons :

un couvercle de boîte de biscuit carré
un emporte-pièce de calisson
250 g poudre d’amande
180 g sucre glace
150 g melon confit haché très finement
2 c.s. fleur d’oranger
5 gouttes orange amère
1 feuille azyme

Ingrédients pour le glaçage:

180 g sucre glace
un peu de jus de citron

Instructions

Découper la feuille azyme en gabarit de l’emporte-pièce.

Mixer les fruits confits ensemble pour obtenir une masse onctueuse, puis mélanger avec les autres ingrédients.

Il faut obtenir une pâte souple qui ne colle pas trop aux mains et au récipient.

Poser la pâte sur une feuille sulfurisée, étaler au rouleau entre deux feuilles sulfurisées, égaliser, renverser dans le couvercle chemisé d’un papier sulfurisé découpé exactement à la dimension du fond de la boîte.

Laisser reposer une journée entière (important.)

Le lendemain, prendre l’emporte-pièce avec un gabarit découpé de feuille azyme, découper, pousser et poser sur une plaque de four sulfurisée.

Plutôt une pâte bien froide.

Si la pâte accroche, l’emporte-pièce, passer dans un bol d’eau et essuyer avec un essuie-tout.

Pour le glaçage : Battre un peu de jus de citron avec 180 grammes de sucre glace. Il faut que cela devienne assez dense pour ne pas couler.

Verser un peu de glaçage dans une assiette plate.

Tremper chaque calisson deux fois sans faire couvrir les bords.

Passer 5 min au four à 50 degrés et ne pas toucher jusqu’à refroidissement.

Publié dans Alimentation végétale, Recettes | Tagué , , , , , , , , , , | Laisser un commentaire

Leckerli de Bâle • Recette véganisée par ma maman

Ingrédients

500g de farine
250 g de sucre
250 g d’amandes moulues
100 g de citron confits
100 g d’oranges confites
25 g de cannelle
15 g de muscade râpée
1 sachet de levure chimique
pur sirop de canne

Instructions

Couper en petits morceaux les oranges et les citrons confits.

Ajouter les amandes, le sucre, la cannelle, la muscade, la cannelle, 1 verre de sirop de canne et travailler bien le tout.

Incorporer en dernier la farine mélangée à la levure et ajouter si nécessaire du sirop pour obtenir une pâte à leckerli en pétrissant bien. (Le sirop remplace le miel de la recette traditionnelle.)

Laisser reposer une journée.

Étaler la pâte sur un centimètre de hauteur puis la couper en carrés de 3cm sur 3cm environ.

Faire cuire au four préchauffé à 130 degrés pour 8 à 10 minutes.

(Les leckerli vont durcir en refroidissement il est donc souhaitable de faire un essai avec quelques leckerli, les laisser refroidir avant de cuire toute une plaque, chaque four étant différent.)

Préparer les glaçage avec 150 g de sucre glace et un peu de jus de citron.

Publié dans Alimentation végétale, Recettes | Tagué , , , , , , , , | Laisser un commentaire

Témoignages de perte de poids grâce aux glucides

Ces femmes ont toutes adopté l’une des différentes versions d’alimentation végétalienne riche en glucides et pauvre en graisses.

Voici leurs photos de transformation, un texte explicatif et un échantillon représentatif de leurs repas.

The Mommy Vegan

The Mommy Vegan | Taylor Toney (@themommyvegan sur Insta). Perte de poids de -32 kg !
Alimentation végétalienne riche en glucides et pauvre en graisses à base de plantes entières sans huile 🌱 (Starch Solution)

Lexi Tavares

Lexi Tavares (@healthydynamiclife sur Instagram). Perte de poids de 32 kg

« Je pensais que j’allais rester en surpoids pour le reste de ma vie. « C’est ce que je suis maintenant », je pensais.
La beauté se présente sous toutes ses formes et dans toutes ses dimensions, ne vous méprenez pas, mais j’étais tout le temps fatiguée, mes muscles me faisaient mal, mes articulations me faisaient mal, j’avais des migraines et j’avais mal à me lever. J’avais des douleurs physiques, mais aussi des angoisses mentales. Je voulais être en forme et en bonne santé, mais rien ne semblait fonctionner. J’ai essayé de contrôler mes portions, j’ai essayé le régime cétogène, végétalien classique, méditerranéen et même le régime pamplemousse. Mais je n’obtenais pas les résultats que je voulais. J’avais toujours faim. Je ne me sentais pas vraiment bien. Je me sentais comme si je ne faisais que survivre. Puis, je me suis lancée dans une alimentation végétalienne crue basée sur les fruits. Au début, j’hésitais à l’essayer, mais comme je n’avais rien à perdre puisque rien d’autre n’avait fonctionné jusqu’alors, j’ai décidé de tenter le coup. 13,5 kg ont fondu en 30 jours ! J’étais étonnée de voir à quel point ce surplus de poids semblait avoir fondu. Je mangeais un volume de nourriture plus important que jamais, et j’étais tellement enthousiasmée par mes résultats ! J’ai continué et maintenant j’ai perdu 32 kg, et j’aide d’autres personnes à avoir un corps sexy. »

Tanny Murphy

Tanya Murphy a 49 ans. @tannyraw sur Instagram
Tanny a une alimentation végétalienne depuis 19 ans, et une alimentation végétalienne crue pauvre en graisse depuis 14 ans.

Dani Renfro

Dani Renfro. @fitfruitqueen on Instagram
« Il m’a fallu environ 13 mois pour perdre les 13,5 kg que j’avais en trop sur moi.
🦋
Je voulais aborder ce sujet parce que nous sommes tous sur un chemin différent. Pour certains, le poids part instantanément et sans effort, mais pour moi, c’était un peu plus un jeu de patience.
🦋
Ma prise de poids était criblée d’inflammations et de troubles digestifs qui en faisaient un processus lent et constant. Je me suis efforcée de manger autant de fruits que je le voulais et de terminer mes soirées par une énorme salade. J’ai également modifié mes horaires de repas, je me suis mise à manger entre 9 et 18 heures et à boire entre 2 et 3,5 litres d’eau par jour.
🦋
Même certains repas à base de fruits provoquaient des troubles digestifs et j’ai souvent eu des moments de découragement. Mais je savais sans aucun doute que cette façon de manger était la bonne.
🦋
Tous les quelques mois, je prenais ces photos avant et après pour voir mes progrès et cela m’a permis de voir tout le chemin parcouru ! Ce n’était pas comme les autres régimes que j’avais essayés. Je pouvais sentir mon énergie changer, mon humeur s’améliorer et mon sentiment de bien-être général était comme jamais auparavant.
🦋
Aujourd’hui, je suis éternellement reconnaissante d’avoir tenu bon et de lui avoir donné une chance à long terme, car je vole au-dessus de tous les endroits où j’ai pu aller. Donc, je suis là, si vous avez du mal et que vous voulez parler. C’est un cheminement, pas une destination. Il faut du temps, de la patience, MAIS la magie est accessible. Et certains jours sont encore moins magiques et c’est normal aussi.
🦋
Je ne regarde jamais en arrière. Je suis sur ce chemin pour de bon et j’en aime toujours chaque minute, même les moments difficiles ! »

Bre’Ana

Bre’Ana @flavorfullyfit
« Comment 2020 a commencé et comment ça se passe : mise à jour sur ma perte de poids 💪🏾
———————————————
Cette semaine, j’ai atteint un poids que je n’avais pas vu depuis que j’étais à l’université en 2014 🙌🏾. Cette année, ma perte de poids n’a pas été super rapide, mais elle a été régulière et durable, et elle s’est accompagnée de bien plus qu’une simple perte de poids (plus d’énergie sans café, amélioration des symptômes d’ovaires polykystiques et du côlon irritable, etc). J’ai commencé à suivre un régime végétalien à base de plantes entières (WFPB) de manière plus régulière fin décembre (avec des ajustements supplémentaires pour une santé optimale + une perte de poids) et j’ai en fait été surprise de perdre régulièrement du poids sans faire autant d’exercice que par le passé pour perdre du poids (car vu la situation avec cette pandémie et le télétravail avec un bambin, j’ai à peine le temps 😩). J’ai fait du sport 2 à 3 fois par semaine en moyenne sur mon peloton.
.
Regardez le chemin que j’ai parcouru en termes de poids, de forme physique et de santé au cours des dix dernières années. J’ai perdu plus de 30 kilos au lycée, je les ai repris au fil des ans, j’en ai pris encore plus pendant ma grossesse et j’ai fini par recommencer… C’est un CHEMINEMENT encore en cours.
.
Je suis encore à environ 9 kg de mon poids idéal, mais j’ai dû prendre du recul pour fêter ces progrès et réfléchir au chemin parcouru. »

Magali Otharan

Magali Otharan @ magaliotharan sur Instagram
L’image « avant » date d’avril et l’image « après » est maintenant 🙏
Et voici ce que j’ai appris ces 5 derniers mois. Si je devais dire ce qui a fait la PLUS GRANDE différence, ce serait de SUPPRIMER :
– toutes les huiles (je cuisine avec de l’eau ou je cuit nature au four)
– tous les beurres (je mangeais du beurre d’arachide tous les jours)
– les noix et les graines (pas pour toujours, juste pour perdre du poids).
.
Je n’ai pas encore atteint mon objectif, donc j’essaie toujours d’éviter ces aliments mais pour être honnête, ils ne me manquent pas du tout ! Si j’en mange maintenant, c’est toujours avec parcimonie.

Marina

Marina @maridsza sur Insta • AVANT x APRÈS -12 kg
« Je sens que je suis en train de changer pour devenir ce que j’aurais toujours dû être et il ne s’agit pas de perdre du poids. 2020 est une année de transformation et mon corps reflète les changements que tout le monde autour de moi peut ressentir.
C’est 4 mois de nouvelles habitudes. Alimentation 100% végétalienne, yoga, méditation, course à pied, sport chez moi (si je n’ai pas ma flemme).
C’est la SANTÉ physique et mentale qui compte vraiment.
Apprendre, grandir, évoluer et devenir ma meilleure version.
Soyez vous-même. Tous les autres sont déjà pris. »

Toutes ces transformations sont dues à une alimentation 80/10/10, donc à base de fruits et/ou de féculents, incluant des légumes.

La plupart des régimes font perdre du poids d’eau et de muscles. Une alimentation saine 80/10/10 donne une vraie perte de masse grasse.

Je sais à quel point changer d’alimentation peut être difficile pour certaines personnes, c’est pourquoi j’ai créé des programmes anti-fringales pour aller vers un poids sain et garder un poids sain durablement.

Plus vous suivrez mes programmes délicieux scrupuleusement, plus vos résultats seront rapides et nets.

Jusqu’à mes 26 ans, j’avais une alimentation omnivore classique. Puis, je suis devenue végane en 2010 et j’ai adopté une alimentation végétalienne riche en glucides et pauvre en graisses, riche en fruits et en féculents.

Il y a d’autres transformations et témoignages inspirants avec l’alimentation 80/10/10 (riche en glucides et pauvre en graisses) sur mon site :

Photos de perte de poids DURABLE de mamans et de femmes ménopausées
4 témoignages de perte de poids durable (sans restriction calorique)
Elles ont perdu de la masse grasse après la ménopause

Publié dans Alimentation végétale | Tagué , , , , , , , , , , , , , , , , , | Laisser un commentaire

Manger moins pour… risquer de mourir jeune

Manger moins pour viser la longévité est une croyance en vogue. Les chiffres dans cet article de vulgarisation montrent pourtant que manger moins à long terme augmente le taux de mortalité.

En citant le régime crétois ou okinawais, certaines personnes se lancent à corps perdu dans l’expérience de restriction calorique, espérant allonger leur espérance de vie. Mais ces alimentations historiques n’étaient pas du tout ce que le grand public s’imagine.

Quand les gens commencent à manger de petits repas gras, la nourriture peut ainsi vite devenir à la fois un objet de désir et de haine. C’est un scénario parmi d’autres menant aux TCA. Voyons maintenant à quel point la sous-alimentation fait des victimes.

Le taux de mortalité associé à l’anorexie mentale est 12 fois plus élevé que le taux de mortalité de TOUTES les causes de décès chez les femmes de 15 à 24 ans.

Effrayant, c’est-ce pas ? Cette statistique vient de l’Association étasunienne de l’anorexie mentale et des troubles associés (ANAD), qui indique également que :

• 5 à 10 % des personnes meurent dans les 10 ans après être devenues anorexiques, et 18 à 20 % des anorexiques meurent dans les 20 ans.

• L’anorexie mentale a le taux de mortalité le plus élevé de toutes les maladies psychiatriques (y compris la dépression majeure).

• Sans traitement, jusqu’à 20 % des personnes souffrant de graves troubles alimentaires meurent. Avec un traitement, le taux de mortalité tombe à 2 ou 3 %.

D’ailleurs une méta-analyse (Arcelus, Mitchel, Wales & Nelson, 2011) de 36 études a examiné le taux de mortalité chez les patients souffrant d’anorexie mentale et d’autres troubles alimentaires. Cette étude portant sur près de 50 ans de recherche confirme que le taux de mortalité le plus élevé de tous les troubles mentaux est celui de l’anorexie. L’anorexie mentale est un trouble qui met la vie en danger en raison des effets de la perte de poids et de la famine sur le corps et le cerveau.

La situation est encore plus compliquée en cas de comportements de purge, notamment des vomissements provoqués, l’abus de laxatifs, de diurétiques, de pilules amaigrissantes, de coupe-faim ou d’autres stimulants. Parfois, les personnes se purgent même en faisant un exercice excessif.

Le risque de chaque patient doit être évalué individuellement. Leur risque est fonction de l’ampleur de leur restriction alimentaire et de l’ampleur et de la combinaison de leurs comportements de purge. D’autres diagnostics médicaux sous-jacents peuvent également compliquer et augmenter les risques de complications et de décès.

Cette fascination pour l’inédie fait des victimes. L’inédie (parfois appelée respirianisme ou pranisme) désigne l’abstention totale de nourriture et de boisson, fondée sur la croyance qu’une personne pourrait vivre sans se nourrir (voire sans boire) pendant plusieurs semaines, mois ou années. Comment font ces personnes qui prétendent vivre sans manger ? Elles mangent en cachette ! Ne me demandez pas pourquoi ces gens mentent, suivez plutôt l’argent. Nous avons un système digestif, qui a besoin d’être alimenté correctement, c’est pourtant simple. Parlons de ce que risquent les anorexiques en détail.

Effets de la sous-nutrition sur l’organisme

Outre le risque d’insuffisance cardiaque avec syndrome de réalimentation, une perte de poids importante entraîne d’autres effets négatifs sur le cœur. Le muscle cardiaque devient plus petit, la valvule mitrale peut faire un prolapsus, le rythme cardiaque ralentit et la pression artérielle diminue.

Un liquide peut s’accumuler dans le sac qui entoure le muscle cardiaque, ce que l’on appelle une péricardite. Des rythmes cardiaques irréguliers, appelés arythmies, peuvent également se produire et peuvent même entraîner une mort subite.

Tous les systèmes du corps humain sont touchés par la famine. Les effets sur le système endocrinien en sont souvent la conséquence :
• Perte des menstruations chez les femmes
• Infertilité
• Glycémie dangereusement basse
• Perte osseuse

La perte osseuse, diagnostiquée comme ostéopénie ou ostéoporose selon la gravité, augmente le risque de fractures. Le métabolisme ralentit, ainsi que la production d’énergie et de chaleur corporelle, et la croissance est arrêtée.

Le système digestif connaît un ralentissement des muscles gastro-intestinaux, un retard de la vidange gastrique, de la constipation, une altération du temps de transit colique et une possible hépatite. Il peut y avoir davantage de complications si des comportements de purge se produisent.

La purge par vomissement peut provoquer l’érosion de l’émail des dents et la destruction du tissu œsophagien, avec des déchirures et des saignements possibles. Elle peut même provoquer une rupture de l’œsophage ou des modifications de la paroi des tissus qui augmentent le risque de cancer de l’œsophage (appelé œsophage de Barretts). La purge par abus de laxatifs peut entraîner la destruction des muscles du côlon.

Le système pulmonaire connaît une atrophie musculaire et une diminution de la capacité pulmonaire avec la famine. Une diminution de la production de globules rouges, de globules blancs et de plaquettes se produit. Le cerveau diminue également de taille (atrophie cérébrale) avec des troubles cognitifs, une neuropathie périphérique et d’éventuelles crises d’épilepsie.

La fonction rénale est altérée par la déshydratation, mais aussi par une consommation excessive d’eau. Il se produit une fonte musculaire générale du corps. La peau devient sèche et la couleur de la peau change. La perte de cheveux sur la tête peut se produire tandis que les cheveux de lanugo (le poil fin et duveteux d’un nouveau-né) peuvent revenir sur le corps (Mehler, 2014).

Manger moins ? Non, manger mieux et manger assez !

Sources :

Article de vulgarisation :

Anorexia Nervosa – Highest Mortality Rate of Any Mental Disorder: Why?

Mirasol – How Many People Have Eating Disorders?

Études scientifiques :

  1. Arcelus, J., Mitchell, A. J., Wales, J., & Nielsen, S. (2011). Mortality rates in patients with Anorexia Nervosa and other eating disorders. Archives of General Psychiatry, 68(7), 724-731.
  2. Mehler, P (2014). Anorexia nervosa in adults and adolescents: Medical complications and their management. In T.W. Post (Ed.), UpToDate. Waltham, MA. (Accessed on December 30, 2014)
  3. Mehler, P.S., & Andersen, A.E. (1999). Eating Disorders: A Guide to Medical Care and Complications. Baltimore, MD: The Johns Hopkins University Press.
  4. Steinhausen, H.C. (2002). The outcome of anorexia nervosa in the 20th century. American Journal of Psychiatry, 159(8), 1284-1293.
  5. Sullivan, P.F. (1995). Mortality in Anorexia Nervosa. American Journal of Psychiatry, 152(7),1073.
Publié dans Véganisme | Tagué , , , , , , , , , , , , | Laisser un commentaire

Les fruits ne donnent PAS le foie gras + 8 études à l’appui

Des articles sur le fructose dans la presse vous ont peut-être inquiété. Je vous rassure tout de suite, ces études utilisaient d’énormes doses de fructose de laboratoire ou de sirop de maïs enrichi en fructose. Ces substances sont ultra-concentrées et ne sont pas équivalents aux fruits, comme le montrent les chiffres ci-dessous.

Des chiffres qui rassurent :

Notre capacité d’absorption totale de fructose est estimée à 4800 grammes de fructose par jour, ce qui représente 839 bananes moyennes. (Référence DOI de l’étude « GF Nelis, MAP Vermeeren, WIM Jansen – Gastroenterology, 1990 – Elsevier » : https://doi.org/10.1016/0016-5085(90)90621-7). Aucun humain ne pourrait physiquement manger assez de fruits pour atteindre des doses dangereuses de fructose. Un grand mangeur de fruits avalerait plutôt 30 bananes moyennes (soit 3100 kcal) par jour, contenant 170 grammes de fructose. On est très loin de la dose limite.

Certaines personnes ont trop vite déduit de ces études que les fruits nuisent à la santé et causent le foie gras (NASH/ stéatohépatite non-alcoolique). Mais leur déduction ne correspond pas à la réalité. Dans les faits, les personnes qui mangent le plus de fruits ont une meilleure santé. La diabolisation des fruits ne repose sur rien, à part des amalgames ou des conflits d’intérêt. C’est tellement plus commode d’accuser les fruits pour dissimuler le mal que la viande, le fromage et les œufs font à la santé humaine à long terme.

Les études montrent en fait que les fruits ne favorisent pas du tout la maladie du foie gras, ni de diabète, ni le surpoids. Toutes mes références scientifiques sont mentionnées en bas de cet article.

Ensuite, un fruit ne contient pas seulement du fructose. Bien sûr, il contient des fibres douces, de l’eau, un peu d’acides aminés et un peu de lipides de qualité et d’autres phytonutriments.

Chaque fruit se compose de diverses sortes de sucre, comme indiqué sur le diagramme à bandes ci-dessous.

Notre digestion transforme le galactose et le maltose en glucose. Le saccharose est décomposé en glucose et en fructose. Bref, tous les glucides finissent en glucose et fructose, qui sont les nutriments les plus importants pour le corps humain. Nous sommes des animaux frugivores, également adaptés à la consommation de féculents cuits. Les sucres simples et complexes représentent de l’énergie d’importance primordiale pour nous, c’est pourquoi on en a besoin et envie. Les glucides sont la source d’énergie préférée du corps humain.

Pour conclure :
Les fruits ne sont pas du tout équivalents au fructose isolé. Il est tout simplement impossible de consommer trop de fructose en mangeant des fruits.

Concernant les fruits et la santé du foie notamment, voici 2 vidéos en anglais :
Vidéo du docteur en médecine Tumi Johnson (médecin fruitarienne)
Vidéo de Freelee (créatrice de l’alimentation RawTill4)
Vidéo de Lily Koi Hawaii (une grande mangeuse de fruits passionnée de nutrition)

Voici les preuves mentionnées plus haut. Je n’ai regroupé que huit études importantes, vous en trouverez d’autres si vous cherchez.

Études :

• Consommation de fruits et de légumes et facteurs de risques cardiovasculaires chez des personnes ayant un diabète de type 2 nouvellement diagnostiqué — Fruit and vegetable intake and cardiovascular risk factors in people with newly diagnosed type 2 diabetes

• La consommation de fruits et légumes et le risque de maladies cardiovasculaires, de cancer total et de mortalité toutes causes confondues – une revue systématique et une méta-analyse dose-réponse des études prospectives — Fruit and vegetable intake and the risk of cardiovascular disease, total cancer and all-cause mortality – a systematic review and dose-response meta-analysis of prospective studies

• Associations entre les facteurs alimentaires et les marqueurs de la NAFLD dans une population adulte néerlandaise générale — Associations between dietary factors and markers of NAFLD in a general Dutch adult population

• Une consommation élevée de fructose est inversement associée à un risque de stéatose hépatique non alcoolique chez les adultes finlandais plus âgés — Higher fructose intake is inversely associated with risk of nonalcoholic fatty liver disease in older Finnish adults

• Une consommation élevée de viande rouge et de viande transformée est associée à une stéatose hépatique non alcoolique et à une résistance à l’insuline — High red and processed meat consumption is associated with non-alcoholic fatty liver disease and insulin resistance

• Association de la composition des macronutriments alimentaires et de la stéatose hépatique non alcoolique dans une population vieillissante : l’étude de Rotterdam — Association of dietary macronutrient composition and non-alcoholic fatty liver disease in an ageing population: the Rotterdam Study

• La consommation de fruits frais en relation avec le diabète incident et les complications vasculaires diabétiques : Une étude prospective sur 7 ans portant sur 0,5 million de Chinois adultes — Fresh fruit consumption in relation to incident diabetes and diabetic vascular complications: A 7-y prospective study of 0.5 million Chinese adults

• Consommation de fruits et légumes et évolution des variables anthropométriques dans les populations adultes : Une revue systématique et une méta-analyse des études de cohortes prospectives — Fruit and Vegetable Consumption and Changes in Anthropometric Variables in Adult Populations: A Systematic Review and Meta-Analysis of Prospective Cohort Studies

Publié dans Alimentation végétale, Santé | Tagué , , , , , , , , , , , , | Laisser un commentaire

Le vinaigre peut nuire à votre santé

Si vous cherchez du vinaigre sur Internet, vous verrez que ses bienfaits sont largement reconnus. Mais y a-t-il une part de vérité derrière ces éloges ? Qu’en est-il des effets à long terme du vinaigre sur la santé ?

Qu’est-ce que le vinaigre ?

Le vinaigre est un liquide alcoolisé qu’on a laissé fermenter et aigrir.

Le composant de base du vinaigre (y compris le vinaigre de cidre de pomme) est l’acide acétique dilué, qui est un déchet toxique dans le corps humain. Cet acide irrite l’estomac et provoque une perte du mucus protecteur dans le tractus intestinal, ouvrant la voie à des ulcères, des gastrites, des carences en vitamines (en particulier en vitamine B12) et à une infection par la bactérie Helicobacter pylori. En fait, le vinaigre est l’une des trois causes alimentaires les plus fréquentes de la gastrite aux États-Unis aujourd’hui, avec l’aspirine et l’alcool.

Le vinaigre interfère avec la digestion, et par conséquent le corps reçoit moins de nutriments et des impuretés pénètrent dans le système sanguin.

Le vinaigre favorise également des changements dans les cellules de la paroi de l’estomac, ce qui peut augmenter le risque de cancer de l’estomac.  La consommation de vinaigre est également reconnue aujourd’hui comme un facteur de développement du cancer du tractus gastro-intestinal supérieur.

L’acide acétique stimule la glande thyroïde à extraire le phosphore des glandes surrénales pour annuler les effets de l’acide acétique dans le système. L’appauvrissement en phosphore entraîne une altération du fonctionnement des glandes surrénales.

Il a été démontré que l’utilisation du vinaigre est nocive pour le foie et les reins.

Le vinaigre est également un irritant pour le système nerveux central.

La consommation régulière de vinaigre peut entraîner une baisse du taux de potassium et de la densité osseuse.

Des études ont montré que le vinaigre contribue à la prolifération de Candida.

Les aliments fermentés, tels que le vinaigre, contiennent de grandes quantités de tyramine. La tyramine peut contribuer à l’hypertension artérielle, aux douleurs articulaires, à l’urticaire, au syndrome du côlon irritable et aux maux de tête.

Le vinaigre de cidre aide-t-il à perdre du poids ?

Il existe littéralement des centaines de « plans minceur » sur le marché qui promettent une perte de poids spectaculaire en peu de temps. La personne moyenne qui souhaite essayer un nouveau régime ne sera pas confrontée à une pénurie d’options.

Dans une culture attirée par la « solution rapide », il peut être tentant de remplacer une alimentation saine par des « régimes miracles » ou des « aliments spéciaux pour la perte de poids » qui promettent des résultats sans effort. On peut parfois être tenté de penser qu’il existe une méthode plus facile de perdre du poids qu’un mode de vie sain. Cependant, la plupart des régimes à la mode se sont avérés non seulement malsains, mais parfois aussi dangereux. Et si certains régimes peuvent vous aider à perdre quelques kilos au début, les statistiques montrent que la plupart d’entre eux encouragent en fait la prise de poids à long terme.

Le régime au vinaigre de cidre de pomme est un exemple de régime à la mode. Malgré le battage médiatique, il n’existe tout simplement aucune preuve à l’appui de ces affirmations. Au contraire, il existe une abondance de preuves démontrant la contribution négative du vinaigre à la santé.

Adopter une alimentation végétalienne saine est non seulement une méthode sûre pour perdre du poids, mais aussi une méthode saine et durable.

Le vinaigre est un produit fermenté

Le procédé de production du vinaigre implique une fermentation. Le processus de fermentation produit de l’acétaldéhyde, qui a un effet négatif sur le corps et le cerveau.

L’acétaldéhyde entraîne une carence en vitamine B1, un nutriment important pour le fonctionnement du cerveau et des nerfs.

L’acétaldéhyde entraîne également une raideur des membranes des globules rouges, ce qui rend difficile le passage de ces cellules porteuses d’oxygène à travers les capillaires étroits. Lorsque cela se produit, de nombreuses cellules du corps ne reçoivent pas l’oxygène dont elles ont besoin.

L’acétaldéhyde favorise indirectement l’atrophie des dendrites des cellules nerveuses par son effet sur la tubuline. La tubuline est une protéine du corps qui se transforme chimiquement en longs filaments formant des microtubules, qui transportent les nutriments et fournissent un soutien structurel aux cellules nerveuses. L’acétaldéhyde réduit la capacité de la tubuline à se transformer en ces structures de soutien, ce qui entraîne la dégénérescence et la mort des dendrites des cellules nerveuses. Il existe un lien entre la dégénérescence des dendrites et la maladie d’Alzheimer.

Qu’en est-il du vinaigre de cidre ?

Le vinaigre de cidre de pomme est toujours du vinaigre et possède toutes les caractéristiques négatives pour la santé que le vinaigre ordinaire possède.

Comment éviter le vinaigre

Presque tous les produits à base de vinaigre peuvent tout aussi bien être fabriqués avec du jus de citron, un aliment sain.

Des vinaigrettes, qui sont à la fois saines et amincissantes, peuvent être préparées avec du jus de citron au lieu de vinaigre.

Même les cornichons peuvent être préparés avec du citron au lieu de vinaigre.

Et les salades, telles que les salades de haricots, de quinoa et de pâtes sont délicieuses, faites avec du jus de citron au lieu de vinaigre.


Références :

Nobuhara Y, Takeuchi K, Okabe S. Vinegar dietary irritant to the rat gastric mucosa. Jpn J Pharmacol. 1986 May;41(1):101-8.
H. Yu, J. Y. Hwang, J. Ro, J. Kim, and N. Chang. Pickled vegetables associated with the risk of breast cancer. Nutr Cancer, 62(4):443{453, 2010.
L. Jian, D. H. Zhang, A. H. Lee, and C. W. Binns. Cancer risk increases with intake of pickled vegetables, Br. J. Cancer, 90(9):1792{1795, 2004
Kazuhiro Tokuda, Yukitoshi Izumi, Charles F. Zorumski Neurol Clin Neurosci. Author manuscript; available in PMC 2014 Jul 1. Acetaldehyde Contributes to the Effects of Ethanol on Neurosteroids and LTP in the Hippocampus
Pomorski L, Bartos M, Matejkowska M, Kuzdak K. The influence of a single acetic acid and lactic acid injection on rat normal thyroid tissue. Cesk Patol. 2002 Jul;38(3):107-12.
De la Monte SM, Kril JJ. Acetaldehyde and neuropathology. Acta neuropathologica. 2014;127(1):71-90. doi:10.1007/s00401-013-1233-3. & https://www.sciencedirect.com/topics/pharmacology-toxicology-and-pharmaceutical-science/acetaldehyde
Gambon DL, Brand HS, Veerman EC. Unhealthy weight loss. Erosion by apple cider vinegar. Ned Tijdschr Tandheelkd. 2012 Dec;119(12):589-91. Dutch.
https://toxnet.nlm.nih.gov/cgi-bin/sis/search/a?dbs+hsdb:@term+@DOCNO+40
Lhotta K, Höfle G, Gasser R, Finkenstedt G, Hypokalemia, Hyperreninemia and Osteoporosis in a Patient Ingesting Cider Vinegar. Nephron 1998;80:242-243
Ke L., Yu P., Zhang Z.X. Novel epidemiologic evidence for the association between fermented fish sauce and esophageal cancer in South China. Int. J. Cancer. 2002;99:424–426. doi: 10.1002/ijc.10293.
Chen C.S., Pignatelli B., Malaveille C., Bouvier G., Shuker D., Hautefeuille A., Zhang R.F., Bartsch H. Levels of direct-acting mutagens, total N-nitroso compounds in nitrosated fermented products Mutat. Res. 1992;265:211–221. doi: 10.1016/0027-5107(92)90050-C.

Publié dans Alimentation végétale, Santé | Tagué , , , , , , , , , , , | 2 commentaires

Ce qui fatigue vraiment les reins (indice PRAL)

Contenu de l’article :

• Combien d’eau boire
• L’indice PRAL des aliments de base
• Un autre indicateur encore plus intéressant
• Ce qu’il faut retenir (tout en bas)

Un point rapide sur l’hydratation

Beaucoup de gens croient que boire de l’eau fatigue les reins.
Au contraire, une bonne hydratation préserve les reins.

D’ailleurs, la couleur de l’urine
indique si l’on est suffisamment hydraté.

Les diurétiques tels que la bière, le thé, le café et les tisanes
peuvent menacer la santé des reins.

Les repas très salés et très secs déshydratent également.

Ce qui déshydrate :

• Les diurétiques, car font uriner davantage d’eau que ce qu’on a bu.
• Transpirer sous l’effet de la chaleur ou d’une activité physique.
• Manger plus de sel que ce que l’on peut éliminer par les urines et la transpiration.
• Les aliments très secs tels que le pain, les céréales en général, les fruits secs…

La déshydratation cause de dangereuses concentrations d’acides
dans les reins et la vessie.

On dispose d’un vrai critère pour savoir si un aliment est acidifiant

Le terme « acidifiant » concernant tel ou tel aliment
est trop souvent utilisé à tort et sans preuve.

Pourtant, on dispose d’un critère scientifique peu connu.
C’est l’indice PRAL (Potential Renal Acid Load).

Et il est crucial de tenir compte de cet indice PRAL
pour éviter de souffrir d’insuffisance rénale
ou pour freiner la progression d’une insuffisance.

L’indice PRAL indique la charge acide rénale potentielle d’un aliment,
à savoir son effet acidifiant ou alcalinisant sur l’organisme.

C’est dans l’urine que l’on obtient la mesure de cette charge.

Voici la référence de l’étude en question :
THOMAS REMER et FRIEDRICH MANZ, « Potential Renal Acid Load of Foods and its Influence on Urine pH », Journal of the American Dietetic Association, vol. 95, no 7,‎ 1995, p. 791–797 (PMID 7797810DOI 10.1016/S0002-8223(95)00219-7).

Un déséquilibre acide-base peut majorer ou être à l’origine de :
• fatigue,
• déminéralisation,
• sensibilité aux affections,
• frilosité,
• nervosité,
• maux de tête,
• inflammation des gencives, caries dentaires,
• acidité stomacale et reflux,
• troubles digestifs et apparition de candidoses,
• troubles urinaires,
• troubles cutanés,
• douleurs musculaires et articulaires….

Tableau : les aliments principaux et leur indice PRAL

Ce sont les minéraux contenus dans les aliments qui déterminent cette caractéristique : les légumes, par exemple, combinent une forte teneur en calcium, magnésium, sodium et potassium (minéraux alcalins) à une faible teneur en chlore, soufre et phosphore (minéraux acides).

Il ressort également que plus les aliments sont riches en protéines, plus ils sont acidifiants pour les reins.

J’aurais adoré placer ce tableau ici, dans cet article, mais toute reproduction ou traduction, partielle ou intégrale de ce tableau est interdite. Mais je peux vous partager un lien pour que vous puissiez voir ce tableau en français et en anglais par vous-même.

Pour faire simple, en ce qui concerne les reins :
• Les fromages sont acidifiants.
• La viande, le poisson, les fruits de mer, le lait, les yaourts et les céréales, les lentilles, le tofu et les pois chiches sont légèrement acidifiants.
• Les fruits, légumes, les tubercules et la plupart des légumineuses sont alcalinisants.
• Les matières grasses et le sucre raffiné sont neutres.

Il est donc logique d’axer son alimentation
sur des aliments pauvres en protéines,
et ce faisant, respecter les AJR en protides de l’USDA
qui sont de 46 g/j pour les femmes et 56 g/j pour les hommes.

Remarque :
L’indice PRAL n’indique que l’effet des aliments sur les reins.
Cela ne dit rien sur leur effet sur d’autres organes.

Un autre indicateur très intéressant est la teneur en
produits de glycation avancés, dont un tableau est disponible ici.

À retenir :

• Boire 2 à 3 litres d’eau par jour pour éviter d’irriter les reins.

• Éviter les diurétiques (bière, thé, café, tisanes),
ou boire de l’eau en plus pour compenser les diurétiques.

• Avoir une alimentation relativement pauvre en protéines,
c’est-à-dire basée sur les fruits, les légumes et les tubercules,
incluant des céréales et exempte de produits d’origine animale.

*

Si ces informations vous ont aidé, ou si vous avez une question,
merci de laisser un commentaire ci-dessous.

Pour consulter mes programmes pour atteindre un poids sain, cliquez ici.

Publié dans Alimentation végétale, Santé | Tagué , , , , , , , | 1 commentaire