Comme pour de nombreuses autres maladies, le « foie gras » chez l’humain est due à un excès de graisses alimentaires, pas aux glucides.
Aliments trop gras mis en cause :
• Huiles végétales, beurre, crème
• La plupart des desserts (croissants, chocolat, beignets, gâteaux, crèmes glacées, cookies, pâtisseries…)
• Viande, poisson, œufs, fromage
Maintenant, voici les explications du Dr McDougall que j’ai traduites :
La simple accumulation de graisses dans le tissu hépatique, communément appelée « infiltration graisseuse du foie » et médicalement appelée « stéatohépatite non-alcoolique », est causée par une alimentation malsaine (ndlr : voir plus bas).

Cette maladie hépatique grasse peut avoir de graves conséquences, notamment une inflammation, la formation de tissu cicatriciel (fibrose) et une cirrhose. À l’autopsie, de 6 à 11 % des foies des Américains montrent une accumulation modérée à sévère de graisse. Cette condition est plus fréquemment observée chez les personnes alcooliques, obèses, diabétiques et/ou présentant un taux élevé de triglycérides (hypertriglycéridémie).
Environ 75 % des personnes atteintes de cette maladie sont des femmes, et entre 70 % et 100 % sont obèses. L’infiltration graisseuse du foie est généralement découverte lorsque les analyses sanguines de routine révèlent une élévation d’une ou plusieurs des « enzymes hépatiques » connues sous le nom d’alanine aminotransférase (ALT) et de gamma glutamyl transférase (GGT).
Une consommation élevée de graisses et d’huiles est associée à une élévation des enzymes hépatiques [Réf. 1].
L’exclusion d’autres causes de l’élévation de ces enzymes hépatiques, telles que la consommation excessive d’alcool et l’hépatite virale, doit être effectuée avant de poser un diagnostic de stéatohépatite non alcoolique. Plus les niveaux d’enzymes hépatiques sont élevés, plus il est probable qu’un examen direct du foie révèle des lésions. Environ la moitié des patients se plaignent de fatigue et/ou de malaise dans la partie supérieure de l’abdomen – l’autre moitié ne présente aucun symptôme. Une hypertrophie du foie est parfois détectée à l’examen physique.

La solution
Plus important encore, une amélioration de l’alimentation et l’adoption d’une routine d’exercice physique qui entraînent une perte de poids de 4,5 à 7 kg est un moyen très efficace de guérir le foie ; cela se traduit par une amélioration des enzymes hépatiques et une disparition des graisses des tissus hépatiques lors de l’examen direct des tissus hépatiques après une biopsie. [Réf. 2]
De nombreuses autres études ont confirmé que cette affection hépatique potentiellement grave peut être guérie par un changement d’alimentation et une perte de poids correspondante. [Réf. 3].
[Fin de l’extrait d’un article du Dr John McDougall]
L’alimentation saine que le Dr McDougall promeut, à la lumière d’une myriade d’études et de sa longue expérience de médecin, est la Starch Solution, qui est une alimentation riche en glucides et pauvre en graisses, basée sur les féculents.
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Références :
1) Deems RO. Relationship between liver biochemical tests and dietary intake in patients with liver disease. J Clin Gastroenterol. 1994 Jun;18(4):304-8.
2) Ueno T. Therapeutic effects of restricted diet and exercise in obese patients with fatty liver. J Hepatol. 1997 Jul;27(1):103-7.
3) • Eriksson S. Nonalcoholic steatohepatitis in obesity: a reversible condition. Acta Med Scand. 1986;220(1):83-8.
• Drenick EJ. Effect on hepatic morphology of treatment of obesity by fasting, reducing diets and small-bowel bypass. N Engl J Med. 1970 Apr 9;282(15):829-34.
• Vajro P. Persistent hyperaminotransferasemia resolving after weight reduction in obese children. J Pediatr. 1994 Aug;125(2):239-41.