Accro au café, au chocolat ou aux frites ? Inspire-toi du Rat Park

Avant-propos :

  1. Je suis contre les expériences sur les animaux.
    Mais ce qui est fait et fait, alors voyons ce qu’il en est ressorti.
  2. Je ne suis pas psy ni chercheur, je te rapporte juste des infos.

Parlons d’abord un peu du rat…

Comme l’humain, le rat est un être social.

Il adore le contact et la communication avec ses comparses.

Dans le but de comprendre le rôle de l’environnement dans les addictions, en 1978, l’équipe du Dr Bruce K. Alexander a construit un Rat Park pour 16 à 20 rats mâles et femelles.
Leurs conclusions étaient révolutionnaires.

Ce Rat Park était un véritable parc de jeux paradisiaque

Il y avait des roues d’exercices, des balles pour jouer, de la nourriture et un endroit pour s’accoupler.

Les rats pouvaient boire dans deux distributeurs au choix :

– soit de l’eau du robinet
– soit un liquide à base de morphine

Contrairement aux rats en confinement solitaire, les rats du Rat Park :

• Consommaient 19 fois moins de liquide à base de morphine au cours d’une expérimentation.

• Résistaient à la morphine et préféraient de loin l’eau du robinet.

• Choisissaient l’eau du robinet dès qu’ils quittaient leur cage, même s’ils s’étaient habitués à la morphine pendant 57 jours.

• Ont toujours démontré, malgré les différents tests, moins de dépendance que les rats élevés seuls en cage.

C’est compréhensible…

Confiné et isolé dans un endroit étroit où une substance narcotique serait en accès illimité, l’humain, comme le rat, n’hésiterait pas à en consommer de façon répétée pour contrer l’ennui, la solitude, l’isolement… (Bref, des conditions de vie néfastes à son bien-être)

Sur quatre groupes de rats, les chercheurs vérifié l’hypothèse que l’environnement joue un rôle déterminant dans le développement de la dépendance à une substance toxique (en l’occurrence la morphine).

En réalité, de nombreux facteurs mènent à l’addiction :

L’environnement, le stress, la génétique, les circonstances de la vie, et les expériences négatives vécues durant l’enfance.

Toutes les conclusions des expériences d’Alexander sur le Rat Park confirment l’importance des interactions sociales dans le développement de la dépendance.

Plusieurs études ont confirmé les conclusions du Rat Park.

Et la majorité des psychologues et des spécialistes de la toxicomanie reconnaissent aujourd’hui que la dépendance est un phénomène tant mental que physique.

L’humain n’a pas à s’isoler physiquement, comme le rat en cage, pour devenir dépendant à une substance. L’isolement émotionnel (la solitude) suffit.

La drogue et l’alcool sont un moyen désespéré d’y échapper, d’amenuiser la douleur, d’aller mieux.

En conclusion, que peut-on faire pour prévenir les addictions ?

Comme ces rats, on peut se mettre au sport et sociabiliser.

Ainsi, on a de bien meilleures chances de se sentir mieux dans sa tête.
Et on fera probablement de meilleurs choix alimentaires.
C’est l’ensemble du mode de vie qui compte, encore une fois.

Demain, je te parle de la duperie avec le maïs multicolore.

– Pauline

P.S. : Comme on me demande ces liens tous les jours, je viens de créer une page qui regroupe tout les programmes que je propose: doucefrugalite.com/programmes-df

Si cet article t’a aidé, réponds-moi dans les commentaires pour me le dire.

A propos doucefrugalite

Créatrice du site DouceFrugalite.com et coach en mode de vie sain avec une alimentation végétalienne HCLF
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