Juste après l’écriture de cet article
plus personnel que d’habitude,
je m’apprête à filmer une vidéo
dans le jardin des parents de Paul.
(Il y a une question pour toi en fin de mail.)
Comme tu le sais peut-être,
j’ai définitivement quitté la Thaïlande le 12 février.

Il y a deux ans, Paul et moi avons choisi ce pays,
car les gens y sont respectueux et honnêtes,
le climat est agréable
et il y a beaucoup de cyclistes véganes,
plein de restaurants végétariens et végétaliens.
On est libres géographiquement,
car on travaille tous les deux sur internet,
on est des nomades numériques.
Vivre en Thaïlande n’était pas
un projet pour le long terme.
Question de visa et d’environnement.
Aucun endroit n’est parfait.
Chaque lieu a son lot d’avantages et d’inconvénients.
Nous avons décidé de partir à cause
de la pollution, du bruit et du trafic routier
qui ont empiré de mois en mois à Chiang Mai.
Nous sommes actuellement
en Afrique du Sud pour nous marier
et on est en plein dans les paperasses.

Comme tu peux l’imaginer,
en vivant sur un autre continent,
ma routine a un peu changé.
Et le bilan est plutôt bon.
Je trouve mon bonheur partout
pour l’alimentation,
avec les féculents et les légumes locaux,
en plus des fruits abordables sur place.
Les meilleurs fruits thaïs sont, selon moi :
mangoustans, mangues, papayes,
fruits de la passion, mini-bananes et oranges.
Les féculents locaux sont évidemment le riz,
les nouilles de riz et la patate douce.
À Chiang Mai, il y avait tellement
de restos végétariens et végétaliens
qu’on cédait régulièrement à la tentation,
sans nous goinfrer de gras non plus.
On a juste pris quelques petits kilos,
rien de grave.
En Thaïlande, je roulais à vélo dehors
en stressant à cause du trafic routier intense,
des motards inattentifs, des nids-de-poule
et des chiens mi-sauvages qui me courent après.
Heureusement que le climat thaï est agréable.
En Afrique du Sud, on trouve à bon prix
de succulentes mangues, des raisins, des pommes,
des dattes et de délicieuses pastèques.
On y trouve les mêmes féculents de base
qu’en France en abondance :
pâtes, pain, pizza et pomme de terre.
Sortir coûte cher en Afrique du Sud,
alors on mange tout le temps à la maison,
donc on se nourrit de façon plus propre
et j’ai perdu ma rétention d’eau en quelques jours.
Maintenant, en Afrique du Sud,
je roule sur un vélo d’intérieur,
car ce pays a l’un des taux de criminalité
les plus élevés du monde.
En tout cas, j’aime bien ma nouvelle routine
dans cet endroit calme.
Pour finir, la question :
As-tu des suggestions de vidéos ou de mail
qui t’intéresseraient et que je pourrai faire
pendant mon séjour à Pretoria en Afrique du Sud?
Merci de ta réponse.
*