J’imagine que développer son identité
de jeune femme ou de jeune homme
n’est pas évident de nos jours.
C’est peut-être la chance d’avoir grandi
avant l’arrivée des réseaux sociaux
qui explique que je n’avais pas
de complexes sur mon physique étant ado.
Je m’en fichais de mon tour de cuisse.
Du moment que j’avais l’air féminine, j’étais contente.
Quand j’habitais chez mes parents,
j’étais nourrie relativement sainement.
Ma mère faisais des repas contenant assez de fibres.
Mais quand j’ai quitté le cocon familial,
j’ai mangé bien plus de croissants et de fromage.
Du gras, quoi.

Un jour, alors que j’essayais un pantalon
dans une cabine dans un magasin,
j’ai eu un choc en voyant mon dos dans le miroir.
J’ai vu des bourrelets sous mes omoplates.
Mais je ne connaissais aucune solution
pour mincir sans me priver,
alors j’ai décidé de ne pas faire de régime.
Je me pesais sans grand intérêt
tous les 6 mois seulement,
sur la balance de mes parents.
Mon poids max connu était de 65 kg.
Je pesais peut-être plus, qui sait.
(Je mesure 1,69 mètre.)
Quelques années plus tard,
je suis tombée sur un documentaire (Terriens)
sur l’exploitation des animaux qui m’a révoltée,
et au bout d’une transition de deux ans,
je suis devenue végane.
Sans faire exprès,
juste en mangeant plein de fruits,
des légumes frais
et parfois des féculents,
je suis descendue à 55 kg.

Comme quoi, se peser souvent n’aide pas.
Voilà ce qui marche :
Manger mieux, pas moins.
Au fait, comment s’est passé ton challenge alimentaire
avec les 2 repas de plantes entières dans la journée ?
Pauline
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