Il y a plus de 30 ans, le Dr McDougall a mené et publié la première étude sur le traitement alimentaire du cancer du sein. Bien qu’il s’agissait d’une petite étude diffusée par un journal inconnu, c’était un début important pour l’opinion actuelle du corps médical qu’une alimentation saine devrait être une thérapie fondamentale recommandée par les médecins pour tous les patients cancéreux.
À cette époque (avant les années 1980), la recherche montrait que les femmes en surpoids ayant des niveaux élevés de cholestérol, d’œstrogènes et de prolactine dans leur sang mourraient plus tôt de leur cancer du sein que les femmes ayant des valeurs plus faibles. Cette étude démontrait que l’alimentation du Dr McDougall améliorait tous ces facteurs de pronostic sans frais ni effets secondaires. Les bienfaits ultimes sont prédits comme un risque réduit de la récurrence du cancer et une vie plus longue. “Remède” est le terme approprié à utiliser pour des patients qui dépassent leur espérance de vie normale.
L’alimentation du Dr McDougall (PDF en français) se base sur des féculents courants tels que les haricots, le maïs, les pommes de terre, les patates douces et le riz avec quelques légumes verts et jaunes et un peu de fruits. Aucune huile végétale. Aucun complément alimentaire.
Le 13 février 2015, l’American Cancer Society a publié ses recommandations indiquant que les survivants du cancer doivent suivre des “alimentations prudentes”, des alimentations à base de plantes qui sont riches en fruits, légumes et céréales non raffinées tout en étant pauvres en viandes rouges et transformées, céréales raffinées et sucres. Son rapport énonce que “ces alimentations contrastent avec les alimentations ‘occidentales’, qui par opposition sont chargées en viande, bonbons, autres produits transformés et graisses alimentaires”. Il recommande également une perte de poids et une activité physique afin de prolonger la survie des cancéreux.
Ce début de réflexion sur l’importance des aliments est particulièrement important étant donné que les dernières statistiques (2015) de l’American Cancer Society indiquent peu d’amélioration dans les taux de survie lors des 40 dernières années pour les patients cancéreux, malgré les bonnes intentions de leurs praticiens, attaquant agressivement leurs tumeurs avec la chirurgie, la radiothérapie ou la chimiothérapie. (Les améliorations attribuables aux traitements médicaux classiques se limitent principalement aux cancers infantiles, sanguins et lymphoïdes, qui représentent moins de 10% de l’ensemble des cancers.)
Une alimentation saine améliore le taux de survie
Il a été démontré qu’une alimentation à base de plantes et pauvre en graisses* a une incidence favorable sur la survie des patients souffrant de :
Cancer du sein
Cancer du côlon
Cancer de la prostate
Cancer de la peau : mélanome
* Cette recherche s’est basée sur des alimentations qui sont encore trop riches en graisses (30% ou davantage), chargée de produits d’origine animale et carencée en produits d’origine végétale (notamment les féculents). Une alimentation à base de féculents réellement pauvre en graisses telle que celle suivie autrefois au Japon (riz et légumes avec moins de 10% des calories provenant des graisses) fournirait des bienfaits bien meilleurs pour la prévention et la survie que les alimentations de type “méditerranéen” qui ont été recommandées récemment. Une alimentation réellement thérapeutique, telle que celle du Dr McDougall, dont 7% des calories sont des lipides et sans viande, volaille, poisson, œufs, produits laitiers ni huiles végétales. Des recherches pertinentes ultérieures doivent employer les meilleurs traitements disponibles plutôt que de compromettre la santé des patients avec “alimentations prudentes”.
Cette approche alimentaire éclairée permet de renforcer le corps humain et ses formidables capacités de guérir et de rester en bonne santé, tout en éliminant de l’alimentation des patients les éléments causant et favorisant le cancer. Même les maladies qui semblent aussi éloignées de l’alimentation que la kératose actinique précancéreuse de la peau et le cancer du poumon (tabagie) obtiennent des bienfaits d’une alimentation pauvre en graisses saine. L’alimentation du Dr McDougall soutient des guérisons spectaculaires de bien des façons.
Dix changements induits par l’alimentation qui ralentissent et enrayent le cancer
- Perdre du poids : Non seulement l’obésité augmente le risque d’avoir le cancer, mais les personnes en surpoids meurent plus tôt de leur cancer.*
- Supprimer la viande : Cela élimine les substances connues pour causer la progression du cancer.
- Arrêter le lait de vache : Cela élimine les substances connues pour causer la progression du cancer.
- Réduire la consommation de stimulants de croissance : Toutes les sortes de produits d’origine animale augmentent les facteurs de croissance (IGF-1, etc.) pour la progression du cancer.
- Renoncer aux huiles végétales : Les huiles de maïs, de carthame, d’olive, etc. isolées favorisent la croissance des tumeurs plus rapidement (que les graisses animales).
- Éviter de consommer des produits chimiques favorisant le cancer (cancérigènes environnementaux et polluants organiques persistants).
- Renforcer le système immunitaire en consommant davantage de substances présentes dans les plantes appelées phytonutriments.
- Développer les bactéries intestinales bénéfiques afin d’améliorer les défenses de l’organisme contre le cancer.
- Augmenter l’apport en stérols végétaux anticancer.
- Augmenter la consommation de folates qui luttent contre le cancer. Ces substances proviennent des plantes. Les mots “folate” et “feuillage” sont de la même famille.
Indépendamment de l’alimentation, il a également été démontré que l’activité physique augmentait considérablement la survie des femmes souffrant du cancer du sein. La lumière du soleil est également vitale pour la santé et réduirait de moitié le risque de mourir du cancer du sein. (Le Dr McDougall déconseille les compléments de vitamine D.)
* L’état de santé des personnes traitées avec une alimentation pauvre en graisses à base de féculents s’améliore, et un signe de meilleure santé est qu’ils mincissent. Malheureusement, les médecins interprètent à tort cette perte de poids comme un signe de maladie en raison de leur expérience passée qui leur a enseigné que la “minceur” signifie la fin de la vie, car leurs patients perdent l’appétit et deviennent mal-nourris avec la maladie et les traitements. Les patients ne doivent pas accepter de pâtir des biais et de l’ignorance de leur médecin. (Réagissez quand vous entendez “Vous pouvez adopter une alimentation végétarienne, mais ne perdez pas de poids”.)
Tout espoir est-il perdu ?
Le Dr McDougall voit souvent des femmes souffrant de cancer du sein, des hommes souffrant de cancer de la prostate, et les deux genres souffrant de nombreuses autres formes de cancers à un stade avancé. Leurs médecins ne leur ont donné aucun espoir, d’ailleurs, dans la plupart des cas, les traitements médicaux bien intentionnés (chirurgie, radiothérapie et chimiothérapie) viennent s’ajouter à leurs épreuves. Le désespoir aggrave la souffrance. Les patients ont besoin qu’on leur dise que même avec un cancer avancé, il y a parfois un rétablissement appelé “régression spontanée”. La définition classique de régression spontanée est “la disparition partielle ou totale d’une tumeur maligne en l’absence de traitement ou en présence d’une thérapie considérée comme inadéquate pour exercer une influence significative sur la maladie”. La régression spontanée d’un cancer n’est pas une occurrence aussi rare qu’on le pensait auparavant. Dans une étude basée sur des mammographies, 22% des cancers du sein invasifs chez des femmes ont spontanément régressé (disparu d’eux-mêmes) durant un intervalle de six ans (sans traitement).
Des personnes criblées de maladies se sont également rétablies. Un rapport récent a identifié 32 cas de régression spontanée de cancer du sein clinique. Il existe certainement bien d’autres cas non déclarés. Le mélanome avancé, le cancer du cerveau (neuroblastome) et le cancer du rein sont également connus pour disparaître sans traitement. Les changements précancéreux dans le col de l’utérus des femmes et les polypes du côlon régressent également naturellement.
Une simple logique mènerait à la conclusion qu’un “tel miracle” est plus susceptible de se produire chez les personnes en bonne santé plutôt qu’en mauvaise santé. La seule manière que connaît le Dr McDougall pour améliorer systématiquement la santé consiste à remplacer les habitudes néfastes par des habitudes bénéfiques. Le plus puissant de ces changements nécessaires est le type d’alimentation (pas la quantité).
Le Dr McDougall a vu ce qu’il croit être des régressions spontanées chez ses patients. Ruth Heidrich est un exemple remarquable de cancer du sein métastatique, propagé aux os et aux poumons, diagnostiqué il y a plus de 33 ans, et elle vit aujourd’hui sans cancer. Ruth a participé au voyage découverte du Dr McDougall à Hawaï en janvier 2015.
N’abandonnez jamais ! C’est l’alimentation.
Une réussite de l’alimentation face au cancer
À l’âge de 29 ans, le 11 avril 2011, Jessica Bowen a été diagnostiquée avec un carcinome canalaire invasif du cancer du sein de stade 3 agressif. (Le terme « stade 3 » signifie que le cancer a une grande taille et s’est propagé à plusieurs ganglions lymphatiques, voire à la peau et aux muscles de la poitrine.) Elle a subi des thérapies classiques et a modifié son alimentation. Le Dr McDougall a eu des nouvelles de Jessica le 22 février 2015. “Bonjour! Je vais bien, merci d’avoir demandé! Je serais honorée si vous utilisiez mon histoire comme vous le jugerez bon! Si cela peut aider qui que ce soit, je serais ravie. Voici une photo récente. J’étais une ‘survivante modèle’ pour Rock the Runway et Runway for a Cause l’an dernier… En y participant, j’ai pu partager mon histoire avec d’autres survivants.”
bonjour je ne connaissais pas cette approche alimentaire
cependant je suis plutôt une alimentation pauvre en indice glycémique or le riz les féculents en générale en ont un élevé
enlever l’huile d’olive pourquoi ?
Par contre réduire la viande et les produits industriels c’est certain
bonne soirée
muriel
https://itinerairemalinduncancercolonisateur.wordpress.com/
Bonjour. Des centaines d’études montrent que tous les aliments gras favorisent la résistance à l’insuline (diabète), les maladies cardiovasculaires et l’obésité.
Consommer des aliments à indice glycémique faible n’est pas utile. J’ai écrit de nombreux articles sur ces sujets sue mon site.
bonsoir moi ce n’est pas pour le diabéte ou les maladies cardio ou l’obésité mais pour le cancer, mais je regarderai vos autres articles merci bonne soirée
Celui-ci devrait vous intéresser https://doucefrugalite.com/2017/12/27/proteines-animales-et-cancer/
Bonne soirée
https://doucefrugalite.com/2018/02/13/theorie-cetogene-insuline/
merci de votre conseil : je vais regarder
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