Il y a quelques jours, vu la température élevée qu’on a enfin en Alsace, j’ai décidé de passer une nuit en forêt. J’en ai profité pour faire quelques photos avec mon smartphone.
Première rencontre avec mes amis équins. Le petit poney et le cheval étaient en position de chasse-mouche. Le cheval s’est approché le temps que je sorte l’appareil photo.
Il fait bon ici et il n’y a que les bruits de la forêt, c’est très agréable.
En montant, j’ai repéré des buisson de mûres et de myrtilles. Dans une clairière, je sors du sac une délicieuse mini-pastèque de 1kg.
Arrivée au sommet. Les nuages envahissent progressivement le ciel.
Je ne peux m’empêcher de remarquer les chemtrails (épandages aériens)…
En marchant discrètement, j’ai eu la grande chance de croiser un magnifique daim à 10 mètres, d’en entrapercevoir un autre à 15 mètres et d’entendre un sanglier dans les buisson à moins de 10 mètres le lendemain matin, tous ont été surpris et ont fui. Tout ce que j’ai réussi à prendre en photo, c’est un scarabée.
Il est presque 20 heures, le ciel est couvert de nuages sombres. Je ne sais pas exactement où je suis dans la forêt, je commence à me demander où je vais passer la nuit vu que je n’ai pas trouvé la cabane que j’avais notée sur une carte peu précise. Bouh ! Pas bien !
Sur un sentier peu fréquenté, une grosse vingtaine de gros et petits tiques me grimpent sur les mollets et sur les mains. Je vire tous ceux que je trouve sur place avant qu’ils ne s’accrochent. Je suis rassurée car mon alimentation alcaline me protègent de toutes sortes de choses telles que la maladie de Lyme.
Il est 20 heures et je tombe sur une cabane de chasseur toute neuve avec porte et fenêtres fonctionnelles. Quelle synchronicité, c’est la première que j’en vois une ce jour-là.
Quel luxe ! C’est propre et il y a même 2 chaises.
Ce qui me vient en trouvant cette cabane en hauteur, c’est du soulagement et de la reconnaissance.
J’installe ma bâche et mon sac de couchage et je lis tranquillement Histoires de vergers de Serge Schall. au bout de moins d’une heure, il pleut des cordes dehors, quel plaisir d’être à l’abri.
Je ferme la porte et les fenêtres, il y a tout juste la place pour dormir. N’ayant pas l’habitude de tout les bruits nocturnes en forêt, je dors difficilement. À 4 heures 44, il fait clair, je lève le camp en laissant la cabane en parfait état et je rejoins la gare.
En rentrant chez moi, je suis épuisée de cette petite folie, mais heureuse d’avoir fait cette expérience. Je raconte toute cette épopée à mes 3 chats et à mes lecteurs.
Curieux tous ces tiques, est ce spécifique à ta région ?
Oui, il y a bien plus de tiques en Alsace et en Forêt-Noire que dans le reste de la France.
Vu les hautes herbes humides où j’ai crapahuté, ce n’est pas étonnant d’en voir autant.
J’admire votre assurance: passer une nuit seule en forêt! Ca doit être une expérience magique! Mais pensez à emmener quelqu’un avec vous la prochaine fois, imaginez-vous faire une mauvaise rencontre, seule au milieu de nulle part…
Je viens de découvrir votre blog et je l’adore!
Prenez soin de vous 🙂